VACCINS ET CONSEILS DE VOYAGE POURLE BRASIL

Clinique voyageur Bresil
Vaccins et conseils de santé pour le Bresil
 
Brésil
 
Qui d’entre vous n’a jamais rêvé d’assister au fameux festival de Rio de Janeiro ou de vivre cette ambiance chaleureuse typiquement brésilienne ? Une terre de contrastes et de démesure, le Brésil peut satisfaire toutes les envies. Sa grande ferveur pour la musique et la danse, ses mosaïques de paysages, ses influences culturelles diversifiées en font une destination de rêve. Grands et petits y trouveront leur bonheur. Les amateurs de nature sauvage seront ravis de parcourir la forêt amazonienne et les différents parcs nationaux. À tous ceux qui sont en quête de détente, 8000 km de côtes d’une beauté exceptionnelle s’offrent à vous. Pour les aventuriers, les chutes d’Iguaçu, les différents sites d’escalade et Rio Da Barra propice au parapente et au deltaplane vous attendent. La nuit, le Brésil est vivant. Profitez-en pour vous amuser à fond.

DE QUELS VACCINS AI-JE BESOIN POUR LE BRÉSIL ?

Le Gouvernement du Canada et le Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) recommandent les vaccins suivants pour voyager en Argentine : Diarrhée du voyageurHépatite AHépatite Brage, Grippe, COVID-19, Fièvre jaune. 

CONSEIL DE SANTÉ POUR VOYAGER AU BRÉSIL

Présence de Zika au Brésil. En Savoir Plus >>

NOTE : Nous faisons tous les efforts possibles pour que les informations présentes sur notre site soient à jour et concordent avec les dernières recommandations de l’agence de santé publique; cependant, il nous est impossible d’apporter ces changements chaque jour.

Pour connaitre les dernières recommandations en matière de santé-voyage les plus récentes, veuillez prendre rendez-vous auprès de notre clinique pour rencontrer l’un de nos professionnels de la santé voyage.

BRÉSIL – VACCINS RECOMMANDÉS

Hépatite AConseillé pour tous les voyageurs.
Tétanos – Diphtérie – Coqueluche

Tétanos : dans des circonstances exceptionnelles (ex. : séjour dans une région où l’accès aux soins de santé est limité), pour une personne âgée de 18 ans ou plus, une dose du vaccin dT peut être administrée si cinq ans ou plus se sont écoulés depuis la dernière dose.
 Alternativement, une dose de rappel peut être administrée à l’âge de 50 ans*.

Coqueluche : 1 dose prescrite pour toute femme enceinte, à chaque grossesse, indépendamment des antécédents vaccinaux et l’intervalle depuis la dernière dose (entre la semaine 26 et 32 de grossesse).

*En vigueur au Québec seulement.

Rougeole – Rubéole – Oreillons

2 doses conseillées à tous les voyageurs nés après 1970, si ces doses n’ont jamais été administrées.

Influenza – Grippe

La grippe saisonnière est présente dans le monde entier. La saison de la grippe se déroule de novembre à avril dans l’hémisphère nord, d’avril à octobre dans l’hémisphère sud et toute l’année sous les tropiques. La grippe est causée par un virus qui se transmet d’une personne à l’autre par la toux ou les éternuements ou par le contact avec des objets et des surfaces contaminés. Le vaccin est recommandé au moins 14 jours avant le départ.

Vaccins de routine (dCaT, Polio, Méningite, Zona, Pneumoccoque, Hépatite B, VPH, RRO & Varicelle)Recommandé pour tous les voyageurs.
Fièvre TyphoïdeRecommandé pour la plupart des voyageurs, surtout ceux qui vont habiter chez de la famille ou des amis, qui vont visiter des petites villes, villages ou aller dans des zones rurales où le risque d’exposition est plus élevé dans la nourriture et l’eau et/ou les voyageurs qui ont des habitudes alimentaires plus aventureuses.
Hépatite B

Recommandé pour la plupart des voyageurs, notamment ceux susceptibles d’être exposés aux fluides corporels et au sang, d’avoir des relations sexuelles avec les locaux ou d’être exposés lors d’un traitement médical (par exemple, un accident).

Rage

Pour les voyageurs présentant un risque élevé de morsures d’animaux ou participant à des activités avec des chauves-souris. Les personnes prévoyant de se rendre dans des régions éloignées peuvent envisager de recevoir ce vaccin. Notez que le vaccin antirabique doit être administré en deux doses à une semaine d’intervalle. La vaccination post-exposition est toujours recommandée, même pour les personnes qui ont reçu des vaccins avant exposition.

Maladie de ChagasPrésence. Les voyageurs doivent se protéger contre les punaises.
SchistosomiaseÉviter la baignade en eau douce.
Diarrhée du Voyageur (ETEC)

Parlez à un professionnel de la santé des éventuels risques et précautions à prendre et du vaccin Dukoral®. Veuillez noter que Dukoral est administré par voie orale en deux doses, au moins deux semaines avant la date de votre départ.

Fièvre jaune

Une preuve de vaccination contre la fièvre jaune peut être exigée à l’entrée au pays.

Certaines personnes pourraient ne pas être éligibles pour recevoir ce vaccin. Veuillez vous informer auprès de votre professionnel de la santé afin de connaitre vos options.
À noter que le vaccin contre la fièvre jaune devrait être administré au moins 10 jours avant le départ.

Pour plus amples informations, vous pouvez consulter le site de l’Organisation Mondiale de la Santé: https://www.who.int/ith/ith-country-list.pdf (en anglais seulement)

Vous pouvez également consulter en français le site de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ): https://www.inspq.qc.ca/sante-voyage/guide/pays

Malaria (Paludisme)La malaria est présente dans ce pays. Le risque peut être relié à une région spécifique. Des mesures de prévention doivent être discutées avec un professionnel de la santé.
Fièvre Dengue, Chikungunya et/ou Zika

Certaines maladies peuvent être transmises par les piqûres de moustiques pour lesquelles il n’existe pas de vaccin. Il est important de vous renseigner auprès de votre professionnel de santé sur les risques spécifiques auxquels vous êtes exposé et sur les différentes maladies actuellement en circulation.

MÉDICAMENTS RECOMMANDÉS POUR VOYAGER AU BRÉSIL

Antibiotiques Diarrhée du Voyageur / TuristaCiprofloxacine, Azithromycine ou Suprax.
Médicaments Antimalaria RecommandésMalarone, Doxycycline ou Mefloquine
Acetazolamide/DexaméthasoneRecommandée pour la prévention du mal aigu des montagnes (MAM).
 

SOINS MÉDICAUX AU BRÉSIL

Une destination privilégiée des touristes en quête de dépaysement, le Brésil offre des conditions sanitaires générales précaires, même si dans les grandes villes comme São Paulo, Rio et Brasília, on peut profiter de bons soins médicaux. Le pays compte 5900 hôpitaux dont 60% sont privés et situés dans la majorité dans les centres urbains. Prisé des Américains et des expatriés en séjour dans le pays, l’Hôpital Albert Einstein de São Paulo propose un large choix de services spécialisés. Le Samaritan Hospital n’est pas non plus en reste, tout comme FreireZaini MT. À Rio, de nombreux centres hospitaliers permettent de recevoir des soins de qualité, à l’instar de l’hôpital Samaritano qui est un spécialiste des soins cardiaques, mais le centre dispense d’autres soins spécialisés et de base. Sachez que les traitements médicaux sont plus chers au Brésil.

Pour une aide médicale d’urgence au Brésil, composez le 192 ou le 3747-1000 ou le 3747-1100 pour demander des services d’ambulance privée de l’Hospital Israelita Albert Einstein à São Paulo. Si vous êtes à Rio, le numéro à appeler pour l’ambulance privée de Copacabana est le 2257-3848.

SÉCURITÉ À L’ÉTRANGER

Grève de la police militaire à Ceará

Services d’urgence au Brésil

En cas d’urgence, composez le:

  • Police (militaire): 190
  • Assistance médicale : 192
  • Pompiers : 193

Police touristique

  • À Rio de Janeiro : (21) 2332 2924 ou 2334 6802
  • À São Paulo : (11) 3120 4447 ou au 3151 4167
  • À Salvador : (71) 3116-6817
  • À Recife : (81) 3322-4867

AVERTISSEMENTS

Brésil – Faites preuve d’une grande prudence au Brésil en raison du taux de criminalité élevé et des incidents violents attribuables, entre autres, aux bandes organisées dans les zones urbaines.

MALADIES D’ORIGINE ALIMENTAIRE ET HYDRIQUE

Les personnes voyageant à l’étranger peuvent développer la diarrhée du voyageur à partir d’eau ou d’aliments contaminés.

Dans certaines régions d’Amérique du Sud, l’eau et les aliments peuvent être porteurs de maladies telles que le choléra, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et la schistosomiase. Rappelez-vous : N’ingérez rien qui n’ait été bouilli, cuit ou épluché !

  • La diarrhée du voyageur est la maladie la plus courante chez les voyageurs. Elle est transmise par des aliments ou de l’eau contaminés.
  • Le risque de contracter la diarrhée du voyageur est accru dans les régions où l’assainissement et l’hygiène sont insuffisants. Faites attention à ce que vous mangez et buvez.
  • Le traitement le plus important de la diarrhée du voyageur est la réhydratation (boire beaucoup de liquides). Emportez des sels de réhydratation orale lors de votre voyage.

La schistosomiase peut se transmettre aux humains par contact avec de l’eau douce contaminée par les douves (minuscules vers plats). Les œufs du ver peuvent provoquer des maladies intestinales comme la diarrhée et des crampes ou des problèmes urinaires. Le risque est généralement faible pour la plupart des voyageurs. Évitez de nager dans les eaux douces (lacs, rivières, étangs). Il n’existe aucun vaccin contre la schistosomiase.

La fièvre typhoïde est une infection bactérienne transmise par des aliments ou de l’eau contaminés. Le risque est plus élevé pour les enfants, les voyageurs qui se rendent dans des zones rurales, qui rendent visite à des amis et à des parents ou qui séjournent pendant une période prolongée. 

Les voyageurs qui se rendent dans des zones à risque, en particulier ceux qui sont exposés à des conditions sanitaires mauvaises, devraient parler à un professionnel de la santé.

INSECTES ET MALADIES

Dans certaines régions d’Amérique du Sud, certains insectes sont porteurs de maladies telles que le chikungunya, la dengue, la fièvre jaune, la leishmaniose, le paludisme, l’onchocercose (cécité des rivières), la trypanosomiase américaine (maladie de Chagas), le virus du Nil occidental et le virus Zika.

Il est conseillé aux voyageurs de prendre les mesures nécessaires pour se protéger des piqûres d’insectes.

Il existe actuellement un risque de chikungunya vers cette destination. Le chikungunya est un virus transmis par la piqûre d’un moustique infecté. Le chikungunya peut entraîner une maladie virale qui se traduit généralement par de la fièvre et des douleurs articulaires de type arthritique. Dans certains cas, les douleurs articulaires peuvent être graves et durer des mois ou des années.

Protégez-vous en permanence des piqûres de moustiques. Il n’existe pas de vaccin contre le chikungunya.

  • La dengue constitue un risque tout au long de l’année pour les voyageurs qui se rendent dans ce pays. Il s’agit d’une maladie virale transmise aux humains par les piqûres de moustiques.
  • La dengue peut provoquer des symptômes graves ressemblant à ceux de la grippe. Dans certains cas, elle peut provoquer une fièvre hémorragique, qui peut être mortelle.
  • Le risque de contracter la dengue change selon les saisons et varie d’une année à l’autre. Après une diminution des cas de dengue signalés dans le monde en 2017 et 2018, les chiffres mondiaux ont à nouveau fortement augmenté.
  • Les moustiques porteurs de la dengue piquent généralement pendant la journée, en particulier autour du lever et du coucher du soleil.
  • Protégez-vous des piqûres de moustiques. Aucun vaccin ou médicament ne protège contre la dengue.

La leishmaniose cutanéo-muqueuse provoque des lésions cutanées et des ulcérations. La leishmaniose est causée par un parasite transmis par la piqûre d’un phlébotome (moucheron de sable) femelle infecté.

Le risque est généralement faible pour la plupart des voyageurs. Protégez-vous contre les piqûres de phlébotomes, qui se nourrissent habituellement après le coucher du soleil dans les régions rurales et boisées ainsi que dans certains centres urbains. Il n’existe ni vaccin ni médicament qui protègent contre la leishmaniose.

La leishmaniose viscérale (ou kala­azar) touche principalement la moelle osseuse et les organes internes. La leishmaniose est causée par un parasite transmis par la piqûre d’un phlébotome (moucheron de sable) femelle infecté. Cette forme de la maladie peut également être transmise par une transfusion de sang contaminé ou par le partage de seringues contaminées.

En l’absence de traitement, la maladie peut entraîner la mort. Le risque est généralement faible pour la plupart des voyageurs. Protégez-vous contre les piqûres de phlébotomes, qui se nourrissent habituellement après le coucher du soleil dans les régions rurales et boisées ainsi que dans certains centres urbains. Il n’existe ni vaccin ni médicament qui protègent contre la leishmaniose.

Le virus Zika représente un risque dans ce pays.

Le virus Zika se transmet principalement par la piqûre d’un moustique infecté. Il peut également être transmis par voie sexuelle. Le virus Zika peut provoquer de graves malformations congénitales.

Avant de se rendre dans ce pays, les femmes enceintes et celles qui prévoient une grossesse devraient consulter un professionnel de la santé pour discuter des risques. Les femmes enceintes peuvent choisir d’éviter ou de retarder leur voyage dans ce pays.

Recommandations de voyage :

  • Prévenir les piqûres de moustiques en tout temps.
  • Si vous êtes enceinte, utilisez toujours des préservatifs ou évitez tout contact sexuel avec toute personne ayant voyagé dans ce pays pendant votre grossesse.
  • Femmes : avant d’essayer de tomber enceinte, attendez deux mois après votre voyage dans ce pays ou après avoir été malade du virus Zika (selon la période la plus longue). Si votre partenaire masculin vous a accompagné, attendez trois mois après le voyage ou après le début de la maladie causée par le virus Zika (la période la plus longue étant retenue).
  • Hommes : avant d’essayer de concevoir un enfant, attendez trois mois après le voyage dans ce pays ou après l’apparition de la maladie causée par le virus Zika (la période la plus longue étant retenue).

Pour plus de recommandations concernant les voyages, consultez nos conseils en matière de santé aux voyageurs : Le virus Zika : Conseils aux voyageurs.

PALUDISME

  • Il y a un risque de paludisme dans certaines zones de ce pays et/ou pendant une période particulière de l’année.
  • Le paludisme est une maladie grave et parfois mortelle qui se transmet par la piqûre d’un moustique infecté.  Il n’existe aucun vaccin contre le paludisme. 
  • Protégez-vous contre les piqûres de moustiques en recouvrant la peau exposée, en utilisant un insectifuge et en restant dans des endroits fermés et climatisés. Vous pouvez également traiter vos vêtements et affaires de voyage à l’insecticide et dormir sous une moustiquaire traitée à l’insecticide.
  • Des antipaludéens pourraient être indiqués, selon votre itinéraire et la période de l’année où vous vous rendez dans le pays. Consultez un professionnel de la santé ou rendez-vous dans une clinique santé-voyage de préférence six semaines avant votre départ pour vérifier quels sont vos besoins.

ANIMAUX ET MALADIES

Les voyageurs doivent éviter tout contact avec les animaux, notamment les chiens, les singes, les serpents, les rongeurs, les oiseaux et les chauves-souris. Certaines infections, comme la rage, sont répandues dans certaines parties de l’Amérique du Sud et peuvent être transmises entre humains et animaux.

INFECTIONS DE PERSONNE À PERSONNE

Le fait de côtoyer de nombreuses personnes peut augmenter le risque de contracter certaines maladies. N’oubliez pas de vous laver les mains régulièrement et de respecter les bonnes pratiques d’hygiène lorsque vous toussez ou éternuez pour éviter d’attraper un rhume, une grippe ou d’autres maladies.

Les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH se transmettent par contact en présence de sang ou de fluides corporels ; pratiquez le sexe sans risque.

SERVICES ET ÉTABLISSEMENTS MÉDICAUX

L’accès aux soins de santé de bonne qualité est limité. La qualité des soins offerts varie considérablement d’un endroit à l’autre du pays.

Les cliniques et les hôpitaux privés des grandes villes sont mieux dotés en personnel et en équipement que les établissements publics ou ceux des campagnes.

Dans l’État de Rio de Janeiro, certains établissements médicaux sont fermés ou ne fournissent que des services restreints parce qu’ils n’ont pas les fonds nécessaires à leur fonctionnement. Les établissements de santé privés restent opérationnels.

Il peut s’avérer impossible de trouver certains médicaments.

Les médecins et les hôpitaux s’attendent souvent à être payés sur-le-champ en argent comptant.

L’évacuation médicale est souvent très coûteuse et pourrait s’avérer nécessaire en cas de maladie ou de blessure grave.

Souscrivez une assurance voyage qui couvre les frais d’hospitalisation à l’étranger et l’évacuation médicale.

La santé et la sécurité en voyage

EAU POTABLE

L’eau non filtrée et les glaçons réalisés à partir de cette eau sont impropres à la consommation dans l’ensemble du pays.

×